Avec les canicules successives les pratiques de baignade, de bivouac et d’activités nautiques sont de plus en plus régulières au bord des lacs d’altitude, considérés comme des îlots de fraîcheur en montagne. Ils voient ainsi leur fréquentation augmenter, ce qui pose différentes questions sur les usages récréatifs, la qualification et la quantification des évolutions de ces usages et leurs impacts sur les milieux naturels. Le projet PLOUF II vise à poursuivre et approfondir les analyses et réflexions démarrées en 2024 par un groupe d’une quinzaine de chercheur.ses et gestionnaires (projet PLOUF). Avec deux volets, ce projet vise, d’une part, à réaliser des enquêtes sociologiques sur une dizaine de lacs (la méthodologie a pu être validée sur 2 lacs en 2024). D’autres part, des analyses exploratoires seront menées pour évaluer la pertinence de deux marqueurs potentiels de pressions anthropiques en réalisant des analyses chimiques et microbiologiques de l’eau (via l’étude de l’ADN humain présent dans l’eau (proxy de la fréquentation humaine) et la recherche de filtres UV organiques issus de crème solaire (impact de la fréquentation humaine)).