Le projet PALEO-DIVA vise à évaluer la capacité de l’outil ADN sédimentaire lacustre pour estimer la biodiversité floristique actuelle (richesse taxonomique, diversité phylogénétique et diversité fonctionnelle) dans les bassins versants de montagne. Plusieurs études suggèrent que cette capacité dépend des contextes sédimentaires et notamment de la dynamique d’érosion qui affecte l’efficacité du transfert de l’ADN. Afin d’investiguer cette question et ces hypothèses, nous proposons d’analyser l’ADN des plantes archivé dans les sédiments récents (depuis les années 70) sur une quarantaine de lacs alpins. Ce référentiel permet de couvrir une diversité de contextes géologiques, topographiques et de couvert végétal afin d’étudier l’importance de ces facteurs dans la qualité du signal ADN obtenu, du point de vue des indices de biodiversité.