Depuis quelques années, la forêt se voit attribuer une nouvelle fonction : celle d’outil de lutte contre le changement climatique, entraînant un regain d’intérêt de la part des populations urbaines et néorurales. Ce contexte entraîne des difficultés nouvelles pour les acteurs de la filière forêt qui voient leurs actions remises en cause par des usagers qui auraient une faible connaissance des socio-écosystèmes forestiers alpins. Ces critiques semblent paradoxales dans des forêts publiques où la superposition des fonctions écologiques, sylvicoles et paysagères ne semble pas incompatible.

Le projet DFCM se demande en quoi ces conflits résultent d’une dissonance entre les perceptions et les représentations de la forêt comme "nature par excellence", les dynamiques socio-écologiques et les pratiques sylvicoles du milieu. Il s’emploient à mieux comprendre ces dissonances afin de faciliter les démarches de transition en cours dans la "filière forêt" et ce par la mise en œuvre de méthodes inter- et transdisciplinaires basées sur une approche de terrain.

Après une phase exploratoire en 2023, le projet s’est développé et élargi avec des financements collectés pour plusieurs années.