Territoires de faibles densités à dominante agricole, les Baronnies Provençales connaissent une affluence touristique grandissante mais spatialement très inégale Durant la saison estivale, les acteurs agricoles et touristiques se trouvent en concurrence sur leur consommation d’eau. Les prévisions des effets du changement climatique supposent que cette situation pourrait rapidement mettre à l’épreuve la dynamique rurale du territoire. En étudiant les relations que ces usagers (agricoles, touristiques) entretiennent avec leur espace et l’analyse ethnologique de leurs rapports à l’eau, le projet CILOBAR, en appui de la thèse CIFRE de Marguerite OLLIVON, souhaite dépasser les conflits d’usage existants et/ou prévisibles en travaillant sur les interactions entre les acteurs humains et non-humains des socio-hydrosystèmes. Cette recherche ambitionne ainsi de participer au changement de paradigme de l’eau, de l’eau-ressource à l’eau-bien commun.